dimanche 1 mai 2016

Croatie, Slovénie, Italie (bis), Autriche, Allemagne, Suisse, Luxembourg, Belgique, Royaume-Uni et Irlande (bis)

Comme vous pouvez le lire dans le titre, je n'ai pas chômé depuis ma dernière entrée dans ce blogue.

Où en étais-je? Oui! Sibenik et je m'appretais a me rendre à Zadar pour prendre un ferry.

Donc, encore une fois, sur la route entre Sibenik et Zadar, la Croatie a étalé ses charmes. La route suivait la côte, encore un fois et la temperature etait parfaite, rencore une fois (pas de faute dans le deuxieme encore, c'est un neologisme. N'oubliez pas que c'est dans ce blogue que vous l'avez lu pour la première fois).

J'ai trouvé sans difficulté mon hostel et suis allé mangé à l'université pour une poignée de change y ayant été avec la jeune étudiante du Belarus qui travaillait à mon hostel. Après ce bon repas en bonne compagnie, je suis parti à la recherche du bureau de la compagnie national de ferry afin de préparer mon passage le lendemain. J'ai vite trouvé et la dame au comptoir m'a appris que puisque le lendemain était férié, il n'y avait pas de service pour ce ferry qui passe une fois par semaine soit-dit en passant. La dame m'a donc invité a repasser la semaine prochaine. Ya right! Il me fallait donc oublier le ferry et refaire mes plans, j'étais déçu. Je suis allé noyé ma peine dans le tourisme en allant visiter la ville un peu. En plus de sa vieille ville, charmante bien sûre, Zadar a une attraction unique en son genre, l'Orgue de la mer. L'orgue produit ses sons par le flot de la mer aui entre et sort d'un système de tubes souterrains cachés sous des marches descendant dans la mer. Je me suis assis sur les marches pour y lire mon passionant livre (http://www.amazon.com/In-Europe-Travels-Through-Twentieth/dp/0307280578) au son de cet orgue de la mer. Tellement plaisant que j'ai oublié de prendre une photo.

Cette soirée là je suis allé à un concert de jazz gratuit dans la cour d'un musée, sous la pleine lune, pas trop de monde, parfait!

A mon réveil le lendemain j'ai tergiversé un bon moment à savoir si je restait pour la journée ou partait car la météo indiquait de la pluie en après-midi dans la région où je comptais me diriger. J'ai décidé de tenter ma chance et j'ai encore une fois gagné mon pari, tout le long de ma route je regardais d'un oeil suspicieux les lourds nuages au loin mais a peine quelques gouttes ont trouvées ma visière. Le nouvel itinéraire que je m'étais concocté me menait vers la ville de Rijeka en longeant encore une fois la mer. Cette route s'est avéré une formidable route de moto, de beaux paysages, une belle surface et toute en courbe. Le nombre de motard que j'y ai croisé atteste de sa popularité.






La pluie a commencé tout juste au moment où j'arrivais a ma destination. Je suis parti visiter la ville sous la pluie. C'était fort agréable, la ville étant presque déserte en raison du jour férié et de la pluie.

Le lendemain je suis parti vers la Slovénie sous un ciel encore menaçant. J'ai quitté la côte pour monter dans les montagnes. Rendu en haut, ce qui m'apparaissait pouvoir être des nuages de pluie se sont avérés être un épais brouillard. Juste avant la frontière avec la Slovénie j'ai croisé, à une station service, un couple d'Italien qui voyage avec une vieille moto Guzzi. Ils ont été un peu partout, de la Patagonie à la Lybie, et ils voyagent encore, à 68 ans.






Pour rentrer en Slovénie j'ai dû passer par la douane et l'immigration pour entrer à nouveau dans la zone euro, l''espace Schengen. Très rapidement j'ai su que j'aimerais la Slovénie autant que la Croatie. Pour à peu près les mêmes raisons, un petit pays à échelle humaine, tout boisé. Le route qui me menait vers Postojna passa par des vallées et fôrets ponctué de petits villages pitoresques. On aime!

Dès mon arrivée à mon hostel je me suis dirigé vers les grottes de postojna pour visiter cette attraction touristique majeure de la Slovénie. Ce système de grotte est immense et tout bonnement fascinant. Pour le visiter on doit joindre une visite guidée et prendre un petit train pour quelques kilomètres avant d'atteindre le coeur du gargantuesque complexe.











Le lendemain je suis passé voir un superbe châteu construit dans une grotte.








Pour éviter de revenir sur mes pas j'ai décidé d'emprunter de petites routes de terres qui traversaient les montagnes. 








Le reste de la route fût encore une fois fort jolie et m'a éventuellement mené vers l'Italie et ma destination pour cette journée: Venise. J'étais fort curieux de découvrir cette ville mythique. L'émerveillement fût au rendez-vous, mais, comme il est presque toujours le cas en Italie, également une certaine déception. En effet, la ville est magnifique, mais aussi un peu délabré. Les problèmes de l'Italie se lisent comme des cicatrices sur tout son territoire. Ceci dit, j'ai été vraiment impressionné par cette ville unique.


Une autre frontière marquée seulement d'une pancarte.























Une pièce d'art furtive bien à propos dans cette Venise envahie de touriste.





Pour ma première soirée à Venise je suis allé voir un concert des Quatre saisons de Vivaldi par l'ensemble de corde de Venise, dans une église. Les musiciens étaient impecables (et il le faut pour jouer du Vivaldi), l'accoustique de la salle était parfait et le lieu magique. Un spectacle que j'ai savouré de tout mon être.




Le lendemain j'ai continué de visiter la ville et le soir je suis allé manger avec ma cousine aui était de passage à Venise avec son chum pour la Biennale d'art contemporain de Venise. Le frêre de son chum fait partie d'un collectif qui s'appelle BGL et qui avait une exposition à la Biennale. Je me suis donc joins à un souper de famille qui fût fort agréable et en bonne compagnie. On bien ri, on bien bu, on s'est bien amusé et on a bien mangé. Qu'est-ce que ça m'a fait du bien ce petit moment de famille "partiellement" adoptive à Venise. 

Après Venise, j'ai tourné mes roues vers le mur des Alpes. J'allais enfin poser mes roues sur ce lieu qui a toujours marqué mon imaginaire de motard voyageur. Cette journée devait cependant me mener seulement au pied des Alpes Italiennes, les Dolomites. Un peu épuisé de ma soirée de la veillle ou plutôt d'une courte nuit, j'avais décidé d'élire domicile au pied des alpes et refaire mes forces pour attaquer les sommets.


Je m'étais trouvé une petite auberge qui s'est avéré parfaite. J'avais un lit en dortoir dans un dortoir vide. L'auberge en soi était très jolie et sise dans un cadre enchanteur avec une petite rivière à l'eau cristalline qui coulait sous ses fenêtres, le paradis.




La météo du lendemain annonçait un peu de pluie alors j'ai décidé d'attendre une journée de plus dans cette auberge que j'aimais tant. 

Le jour suivant s'annonçait parfait et j'ai foncé vers les sommets. Une des plus belles journée de moto de ma vie. Un ciel radieu, aucun pépin, que du plaisir et des paysages à couper le souffle.




Mon premier col fût le paso Duran ou col de Duran à 1,601 m (5,253 ft).




Ensuite est venu le col de Staulanza à 1,773 m.




J'ai atteint les sommets avec le paso Giau, à 2,236 m (7,336 ft).











Entre ces cols de montagnes se trouvaient de petits villages et villes Italiennes parmis les plus belles que j'ai vu en Italie. 




Je suis ensuite passé en Autriche et j'ai trouvé des paysages encore plus beau.





L'Autriche est un pays fascinant. Tout vert et tout pris entre les magnifiqes montagnes des Alpes. Un endroit de rêve, je n'arrivais pas à croire qu' un tel endroit puisse exister. J'avais peu de distance à faire avant d'atteindre la pension familiale où j'avais réservé. La pension était dans un petit village pittoresque entoure de montagne majestueuse. Apres m'etre installe dans ma chambre avec vue sur la montagne je suis alle visiter la petite ville de Lienz tout juste a cote (2km) du petit village ou se trouvait mon auberge. 


La vue du balcon de ma chamber où je me suis installé pour lire un peu sur mon kindle.




Apres une bonne nuit de sommei, j1ai repris la route vers un autre sommet des alpes, le Grossglockner. Cette montagne fait elle aussi partie des "must" d'Europe pour les motards. Cette montagne est parcouru d'une route, alpenstrasse, route des alpes, qui est en fait comme un parc pour lequel on doit payer une admission.


En chemin j'ai croisé ces gens qui tentait de raisonner avec une grosse vache entêtée. J'ai dû m'arrêter tellement la grose vache semblait agitée.




La journee a commence sous un ciel un peu nuageux, mais graduellement le soleil est apparu. La montagne de Grossglockner est comme un disneyland pour motard. Il y a plusieurs cols a passer et bien sur des courbes et des courbes sur une surface irreprochable.








A un des arrets, celui avec la vue sur le glacier, j'ai croise d'autres motard, dont cette allemande trop cool qui voyage sur une vieille BMW de 1972. 





Voyez l'épaisseur de la neige qui s'accumule à cette altitude.





Totue une journée à traverser des paysages majesteux.


























Le point le plus haut que j'aurai atteint dans ce voyage (2,571 m).





A la descente de Grossglockner j'ai pris la voie rapide pour atteindre la ville de Salsbourg. Rendu a Salsbourg, mon GPS semblait me faire prendre un chemin un peu etrange pour gagner mon auberge alors j'ai decide d'y aller avec mon sens de l'orientation et de prendre un chemin plus direct. Tout allait bien et je croyais avoir ete plus malin que la machine, mais a pres de 200 metres de mon auberge j'ai atteint un cul-de-sac, la raison pour laquelle mon GPS me faisait faire ce detour. Je pouvais voir mon auberge a travers la foret. Je pouvais aussi voir un petit sentier passer a travers la foret. J'ai decide de risquer le sentier avec ma moto. Au debut tout allait bien mais rapidement la terre est passe a la boue et la moto glissait et derapait dans la boue. Mes pneus de routes etaient tres glissant dans la boue, mais avec un peu de patience et en prenant mon temps je suis venu a bout de la boue du passage.





 Apres m'etre installe dans mon auberge je suis alle visiter la charmante ville de Salsbourg.














Salsbourg est une petite ville, mais contient un centre historique qui exhube une gloire passe qui depasse ce a quoi on s attendrait normalement d une ville de cette taille. La raison est la grande richesse developpe a l epoque par la l industrie du sel, d ou le nom de la ville, Sals-bourg, Sel-ville. Le centre historique recelle plusieurs tresors architecturaux et une impressionante forteresse trone au dessus de la ville. De plus plusieurs musee et oeuvre d art publics agrementent la ville.


Un exemple d'art contemporain à Salsbourg, des gros cornichons.




Cette nuit-la, celle du 8 au 9 mai marquait mon 37ieme anniversaire. A cause d un hurluberlu dans mon dortoir qui ronflait, causait et emettait toute sorte de bruit bizarre, je n'ai point dormi de la nuit et me suis leve ce premier jour de mon nouvel age venerable, un peu poque. Comme le temps s'annoncait ambigu et que je n'avais pas trop la forme, j'ai decide de me prendre une chambre prive et de passer une journee de plus a Salsbourg. Alors que je deambulais dans la rue en me disant que je prendrais bien une petite biere pour feter ma fete, je vois passer une limousine rempli de fetards. La limousine s'arrete a un feu rouge et un des mecs a l'interieur m'interpelle pour m'offrir d'embarquer avec eux. Quoi? Ca arrive dans la vraie vie des choses comme ca? Je m'empresse d'accepter et je m'approche de la limousine pour entrer, mais la porte est barre et le chauffeur refuse d'ouvrir la porte; il est contre le reglement de laisser les gens monter a bord a un feu rouge. Le mec qui m'avait invite insiste un peu, mais rien a faire, il m'offre donc une biere en prix de consolation et la limousine reprend son chemin dans la ville. Je me retrouve donc seul a nouveau, mais j'ai une biere. Comme il est legal de boire dans la rue, j'ai continue mon chemin en buvant ma biere sans pouvoir m'empecher de speculer sur la grandeur de l'occasion manque. Quel coincidence que cela arrive le jour de ma fete, a un moment ou je me disais vouloir une biere. Mais surtout quel occasion miroite a mes yeux et tout de suite enleve et interdite. J'en ris encore.




Le lendemain j'ai repris la route vers l'Allemagne. Puisque la météo annonçait de la pluie, j'ai decide de prendre l'autoroute afin de couvrir le plus rqapidement possible la distance entre Salzbourg et Munich.


La pancarte de la zone Euro pour l'Allemagne.





Qui a dit que l'Allemand était une langue difficile à comprendre? Cette pancarte me menait bel et bien aux toilettes.







La route traversait des contrées vertes et campagnardes avec de petites maisons tout à fait pittoresque, l'image la plus stereotypée que vous pouvez imaginer de l'Allemagne, très jolie.


Arrivé à Munich j'ai trouvé mon auberge en un tour de main et suis parti explorer la ville de Munich. Pour faire court, Munich est magnifique, c'est l'Allemagne, tout est nickel. Je me suis arête manger dans une institution de Munich, Augustina. J'ai commandé un plat de saucisse avec frite. Le monsieur à côté de moi buvait une bière dans ce qui m'apparraissait être une chaudière alors j'ai demandé au serveur de me servir une bière un peu plus petite; "oh you want a small beer?". La petite bière en question s'est avéré être à peine moins que le format d'une pinte. Le repas fût excellent, la digestion... très difficile, je vous épargne les details et pour rapidement changer de sujet; voice quelques photos prises à Munich.





Une "petite" bière.










Je susi resté une seule nuit à Munich et je susi reparti le lendemain vers Fussen où se trouve un des château le plsu impressionant d'Europe. le château de Neuschwanstein. La route fût encore plus belle cette journée-là. Il faut dire que je m'étais prepare un itinéraire qui passait par les plus belles routes. J'ai vu defile des paysages de cartes postales tout le long de ma journée et la température était parfaite. Ce fût donc une autre de ces journées où tous les efforst et épreuves rencontrés dans mon voyage me semblait un juste prix à payer pour de si belles experiences.













La ville de Fussen est au pied de montagnes enneigées des Alpes. Il y a dans les environs une petite vallée où deux châteaux se regardent, chacun sur sa colline. C'est un des endroits les plus féeriques qu'il m'a été donné de voir. J'ai visité le château de Neuschawanstein, qui, construit il y a à peine 200 ans, est parfaitement preservé à l'extérieur comme à l'intérieur.














De retour au village de Fussen je suis allé boire de la bière avec des compagnons de dortoir dont je ne me souviens aujourd'hui meme plus du visage. J'en ai rencontré des gens... Oh la!




La journée suivante j'ai poursuivi mon chemin à travers la region de la Bavière jusqu'au lac de Konstanz. Je me suis arête dans la très jolie ville de Lindau et pris le temps de manger ma bouffe d'épicerie assis sous un arbre en regardant les gens regarder les gens.





Mon premier apercu du lac de Constance.


 


Après mon repas j'ai continué mon chemin vers ma destination prévue pour attraper un ferry vers la Suisse. Le problème c'est que je commençais à manquer de temps pour parcourir tout le trajet que j'avais prévu. Il faut dire que l'internet à mon hostel de la veille ne fonctionnait pas alors je n'avais pas pu planifier ma journée comme il se doit. Le résultat est que je me retrouvais maintenant sans plan et devais trouver une façon de planifier le reste de ma journée. Je suis arrêté dans un bureau du tourisme, mais c'était un bureau pour la ville seulement et non pas pour la région, bref, d'aucune utilité pour moi. J'ai essayé de trouver du Wi-Fi, mais sans success. Un peu exaspéré j'ai tout simplement decidé de pousser vers la ville de Constance, apparement que c'est beau, allons-y. Pour me rendre je devais contourner le lac de Constance. Par hasard je suis tombé sur un ferry qui traversait directement vers la ville de Constance pour un miserable petit 7 euros pour moi et ma moto. Je le pris et pu arriver rapidement à Constance où ma prochaine mission était de me trouver un lieu pour dormir.





 Hors du ferry en trombe j'ai foncé vers le centre de la ville où je me disais qu'i ldevait bien y avoir un bureau de tourisme. Mon instinct m'a mené tout droit au bureau du tourisme de la ville et on m'a trouvé un lit en dortoir dans une auberge de jeunesse. Une fois installé dans mon auberge je suis retourné visiter la ville. Voici quelque cliché de cet suyperbe ville Allemande. Une des rares à ne pas avoir été détruite durant la deuxième guerre mondiale, donc par le fait meme, une des rares ayant un centre historique authentique.










La ville de Constance est moitié Allemande et moitié Suisse. J'ai donc parcouru bien peu de distance le lendemain pour trouver la frontier Suisse qui se trouve en plein milieu de divers avenues de la ville. J'ai passé la frontière sans qu'on ne m'arrête pour aucune verification. J'étais surpris, puisque la Suisse ne fait pas partie de la zone sans douane de l'Euro. Surpris et déçu, j'aurais bien aimé avoir une étampe de la Suisse dans mon passeport.


Aussitôt passé en Suisse j'ai commence à porter attention au detail qui ne manqué jamais d'annoncer qu'on vient de changer de pays. Comme d'habitude, c'est l'architecture des maisons qui fût le plus grand signe de ce passage vers une autre nation.





 La route que j'ai pris longeait elle aussi le lac Constance, mais cette fois-ci par le sud. J'ai traversé plusieurs petits villages et me suis arrêté dans un que m'avait recommandé un Allemand rencontré dans mon dortoir la nuit précédente. C'était tout bonnement pittoresque et commandait la prise de quelques photos que je partagent avec vous ici.


















Je me suis aussi arrêté à Schauffhausen pour voir des rapides.











J'ai visité un peu la ville de Schauffhausen et repris la route vers l'Allemagne, pleinement conscient de n'avoir rien vu de la Suisse, mais surtout rien vu de la majesté des Alpes Suisses. Ce sera pour un autre voyage. La suite de mon itinéraire passait par une autre region prisée des motards, la forêt noire. La forêt noire est une region boisée de petites montagnes. C'est très jolie et assez particulier de trouvé une région aussi densément boisé en Europe. J'ai pris de petites routes secondaires montant et descendant avec de multiples courbes qui traversait de magnifiques paysages de campagne Allemandes parsemé de petits villages pittoresque ou petite ville avec de surprenantes construction jaillissant de ce qui semble nulle part, en plein milieu d'une forêt, comme un village de Ewok.


Cette église semblait jaillri de la fôret, magnifique.
















Mon premier arrêt dans la forêt noire fût la ville de Fribourg. À l'approche de la ville je suis resté pris dans le trafic dans un tunnel. Ma moto, faisant du surplace, surchauffait mais se maintenait sous la zone critique de la surchauffe grave. Comme j'étais en Allemagne je n'osais pas me faufiler entre les voitures et de totues façcon il n'y avait Presque pas d'espace. Dès que je suis sorti du tunnel je me suis faufilé hors du traffic dans une rue avoisinante et laissé ma moto refroidir. La moto a uriné un peu de liquide de refroidissement par terre. Un autre problème à surveiller. Une fois la moto refroidi j'ai repris la route vers mon auberge et me suis retrouvé encore une fois dans le traffic. À ce moment-ci j'en avais assez et me suis permis tout les trucs pour me faufiler le plus rapidement possible vers mon auberge. J'y suis arrivé et me suis pris une chamber privé, ayant mal dormi la veille (encore des ronfleurs). Après m'être installé je suis parti visiter la ville de Fribourg. Cette petite ville est une des plus agréables et jolies peittes villes que j'ai pu visiter durant ce voyage. C'est une ville étudiante, donc plutôt animé. Elle est prise entre des montagnes boisées et presqu'entièrement piétonne en son centre historique superbe. Une cathédrale sombre et un peu lugubre trône en son centre et un petit canal coule tout le long de ses rues. J'ai vu des gens assis sur une terrasse au soleil se rafraîchir les pieds dans l'eau courante des petits canaux. Je crois aussi avoir vu un chien y pisser.










Cette soirée-là, alors que j'étais heureusement revenu à mon auberge, le ciel nous est tombé sur la tête. De la grêle avec des morceaux gros comme des balles de golfs a mitrailler la ville de Fribourg Durant au moins 15-20 minutes. C'était vraiment impressionant. Ma moto qui était dehors et non couverte se faisait mitrailler. J'étais bien content d'avoir une vieille moto qui ne vaut pas grand chose.










Le lendemain j'ai terminé ma route à travers la forêt noire. J'ai parcouru une route très prisée des motards, tel qu'en attestait l'impressionante quantité croisé tout au long de la journée.





J'ai terminé cette journée là dans la jolie et très chic petite ville de Baden Baden sur laquelle Obama a dit: "so nice that they named it twice". C'était effectivmeent jolie. J'ai visité, j'ai pris des photos, je les partages.










La journée suivante je me suis embarqué un peu pour l'inconnue car je n'avais pas eu accès à un ordinateur la veille. Je savais que je voulais plus ou mois atteindre le Luxembourg, la route elle était encore a determiner. Pour ajouter à la difficulté, il pleuvait. J'ai attend une légère accalmie et repris la route. L'accalmie s'est avéré une illusion car très vite je me suis retrouvé sous une fine pluie que ne voulait cesser. Une fine pluie à moto est à peu près l'équivalent d'une forte pluie. Bref je me faisais royalement chier et après à peine une dizaine de kilometres parcourus, je me suis arrêté à un café pour attendre la prochaine accalmie. Elle a fini par arriver et j'ai repris mon chemin vers la frontière française, marquee par le Rhin. Je suis arrive au bac pour traverser le Rhin et la pluie avait repris. Une fois le Rhin traverse j'ai retrouvé la France et la pluie a aussi cessé.







En chemin j'ai passé la ligne maginot, cette ligne de défense infranchissable que les français avaient contruit après la première guerre mondiale afin de prévenir une future invasion par l'Allemagne. Ils ont manqué d'argent, ne l'ont pas completé et les Allemands sont ensuite passé à côté.







J'étais fort content de retrouver la France, je dis la France, mais en réalité tout le monde en Alsace prend le temps de me dire qu'i lsne sont pas français, on est Alsaciens. Ils parlent Alsacien aussi, pour moi ça sonne exactement comme de l'Allemand.. J'ai traversé de jolies petits villages Alsaciens avec leur architecture pittoresque.







Je suis passé par une des plus belle forêt que j'ai vu, recouverte d'un tapis verdâtre.








Je suis aussi passé par un endroit qui s'appelle camp de Bitche.





Et bien sûr la ville de Bitche.





Commémoration de la libération de la France par les alliés.







Je suis rerentré en Allemagne et fait mon chemin jusqu'au Luxembourg. La route qui me mena à Luxembourg city était superbe, il faisait soleil et les paysages étaient magnifiques. J'étais excité de découvrir un nouveau pays.


Le pont qui sépare l'Alllemagne du Luxembourg.





 Je suis rapidement arrivé à Luxembourg city et suis allé à la seule auberge de jeunesse de la ville où j'ai pu trouver un des dernier lits de dortoir disponible.


Je suis allé visité la ville que j'ai trouvé un peu quelconque. À part le palais du roi, il n'y avait pas grand chose à voir. Certes la ville est construite au bord d'une falaise et la petite marche sur la corniche est agréable, mais c'est tout, le reste de l'architecture est prope, sobre et sans éclats. Le tout est peu trop bien rangé et les tours des sièges sociaux profitant de ce paradis fiscal trônent à l'horizon.





Le château de la famille royale.







Le Luxembourg est un tout petit pays et sa population tourne autour des 500 000. Pas étonnant, donc, que la plupart d'entre nous ne connaissent personne qui vient du Luxembourg. C'était le cas pour moi jusqu'à ce que je rencontre Gilles au Portugal. Il travaillait dans une auberge de jeunesse à Sintra, une auberge où je suis resté trois jours. Il était sympa et nous avions fait un peu connaissance. Tout ça pour dire que au moment où je me promenais à Luxembourg city, les chances que j'y croise un Luxembourgeois que je connaisse était plutôt mince. Vous pouvez imaginer mon incrudilité lorsqu'au tournant d'un coin de rue je me suis retrouvé face à une terrasse où j'y ai reconnu le seul Luxembourgeois que je connaissais. Vous pouvez toujours imaginer que nous étions tous les deux fort surpris de cette coincidence. Gilles était en visite à Luxembourg city pour quelques jours. Nous étions tous les deux abasourdis par la grandeur de la coincidence. On bien sûr célebré l'évènement en partageant un verre et j'ai fait la connaissance de ses amis don't le propriétaire du bar. Il m'a fait essayé une bière local. C'était évidement fort sympathique. Voici un cliché. Comme vous pouvez voir Gilles est un peu hippie et voyait un peu comme un signe du cosmos dans cette croisée magique de nos chemins.







Cette nuit là j'ai, comme il m'est arrive un peu trop souvent dans ce voyage, très mal dormi en raison d'un ronfleur de calibre international et je peux le dire car j'ai testé les dortoirs de multiples pays. Ce fût donc une autre journée commencé avec une dette de sommeil. La route cette journée là me menait à travers le Luxembourg et jusqu'en Belgique. J'ai emprunté de petite routes secondaires sous un ciel gris. J'ai visité deux trois petites villes avec de jolies petits châteaux. J'ai aussi vu de la jolie campagne et de jolies forêts. Étonnement, j'ai eu froid, je dis étonnement car nous étions proche de la mi-mai. J'ai dû metre toutes mes couches de linge et pris une longue pause pour manger, dans le stationnement d'une épicerie, afin de me réchauffer. La pluie menaçait toujours, mais ne tombait pas. Je suis passé par un petit village au sommet duquel trônait un superbe petit château. Je suis passé tout droit devant le spot pour prendre une photo. J'ai cherché pour en trouver un autre et remarqué que ma moto commençait à surchauffer. Bizarre, je me doutais déjà depuis un moment que quelque chose clochait, mais là j'en avais la confirmation. J'ai laissé la moto refroidir et repris la route vers la Belgique.


Le "spot" alternatif que j'ai trouvé pour prendre le château en photo.







Dès mon arrive en Belgique l'architecture a changé et est redevenu, à mon sens, un peu plus intéressante.


La Belgique fût le lieu de terribles combats durant la seconde guerrre mondiale.





 J'ai parcouru de jolies paysage de la campagne Belges et traversé de multiple petits villages paisibles et un peu sombre pour éventuellement arrivé à une des rares auberges de jeunesse de la région de la Wallonie en Belgique. La region de la Wallonie est la region française de la Belgique.





 L'auberge était fermé, mais une des portes était debarrées et je suis entré pour attendre l'ouverture au chaud. Dès mon arrivée, la pluie a commence à tomber en trombe. Quelle chance d'avoir évité ce torrent, ç'aurait été un cauchemar sur ma moto. Pour le reste de la journée j'ai fait des recherches afin d'essayer de trouver quell pouvait être le problème avec ma moto. Mes recherches et mon instinct me dictait que le problème était le niveau de liquide dans le radiateur, rien que je me sentais prêt à affronter tout seul, mon plan: trouver un mécano à Bruges, ma destination du lendemain (pas facile ils sont toujours fermé le lundi).


Après une solide nuit de sommeil je me suis preparé pour la route vers Bruges. Mon itinéraire me faisait passer par une jolie petite ville, Namur, que j'ai traversé en vitesse car ma moto surchauffait. Je commençais d'ailleurs à metre en doute ma décision de visiter la palce central de Bruxelle, reputé une des plus belles d'Europe. Quelques 65 kilometres plus loin, j'arrivais à Bruxelles. Usant de tous mes trucs je m'arrangeais pour rouler le plus vite possible et sans m'arrêter pour refroidir à l'air mon moteur. J'ai réussi à trouver la place central, mais avec difficulté et éteignant  mon moteur aux arrêts et descendant les côtes moteur éteins et sur le neutre. La visite du square central en valait la peine, il est effectivement un des plus beaux d'Europe et j'en ai vu quelques-uns.










Ma sortie de la vilel fût elel aussi un peu ardu, mais j'ai fini par trouver mon auberge de jeunesse sans problem et rapidement après mon arrive à Bruges. Dans l'entrée de l'auberge il y avait une autre moto BMW. LA dame à la reception qui était la propriétaire de l,auberge m'apprend que la moto est celle de son copain. JE lui explique que j'ai un problème et que j'aimerais vraiment discuter avec son copain. elle va le chercher et en moins de deux il me mets en contact avec son mécano, un mécano BMW à la retraite qui fati de petits contrats pour se désennuyer. Parfait! et en plus il peut me prendre le lendemain. tout s'arrange. Je peux partir visiter la belle Bruges l'esprit tranquille. Une première courte visite me permet de juger que Bruges est une des plus belles petites villes d'Europe.



















Le lendemain je suis parti faire réparer ma moto. En chemin vers le mécano j'étais tout à fait parano, je portais attention à chaques petits bruits et à un moment j'étais persuadé que la moto allait explosé. Je capotais un peu pour rien car je suis arrive sans problem à l'atelier du mécano. Le mec avait un petit atelier en arrière de sa maison qu'il a construit lui-même d'ailleurs, Il était hyper sympa et on a discuté pendant qu'il travaillait sur ma moto. Tel que je le craignais, le niveau de liquide de refroidissement dans le radiateur était dangeureusement bas, pas de surprise. La cause pouvait être deux choses, la première possibilities, celle privilégié par le mécanicien, c'est une tête de piston déformée, une très mauvaise nouvelle qui impliquait que ma prochaine destination devait être un endroit ou me débarasser de la moto, un endroit qui aurtait pu l'acheter pour les pièces. La deuxième cause possible, celle que je privilégiait, une fuite dans un des sceaux de la pompe à eau, beaucoup moins grave. J'ai l'air savant comme ça, mais tout ça c'est des trucs que j'ai appris sur un site dédié à mon modèle de moto et le problème avec le sceau de la pompe à eau est notoire. Bref, une fois la remise des fluides à niveau et la réparation de quelques petits bobos, j'ai pu quitter l'atelier. C'est à ce moment là que je faisait passer le test ultime qui indiquerait laquelle des deux causes étaient en jeux. Si la température ne montait plus éxagérement, alors j'étais sauvé, le problème de la pompe à eau serait la cause et je pourrais terminer mon voyage. JE suis donc parti, les yeux rives sur ma jauge de temperature. Au début tout va bien, je cherche mon chemin du retour, je roule, la temperature reste basse, je m'arrête à un feu rouge, la temperature reste basses, je repars, la temperature reste basse, on est bon, ma monture et moi pourront terminer ensemble l'aventure, soulagement. De retour à Bruges, je participe à un walking tour gratuit et me fait de nouveaux amis, on va manger et boire de la bière (on est en Belgique).


Je suis reparti le lendemain pour prendre le tunnel sous la manche. De Bruges j'ai rejoint la France en peu de temps.





J'ai conduit sur les côtes du nord, dans le vent, chez les Chti's. À un moment je me suis arrêté pour manger, fidèle à mon habitude, dans le stationnement d'un grande surface où j'avais fait de petites emplettes. J'étais assis par terre en train de manger ma bouffe dans un sac lorsqu'une dame passa devant moi, me regardant un peu fixement, je lui ai souri et elle est revenue avec un peu de monnaie dans ses mains. Elle croyait que j'étais un sans-abris. Moi je trouvais ça très drôle, mais, elle, se sentait plutôt gêné. Après avoir traversé quelques petites villes de côtière j'ai atteint l'entrée de l'Eurotunnel. Mon passage à la douane Anglaise fût assez rigolo.


- Where you coming from?
- Belgium
- Where are you from?
- Canada
- Where is the bike from?
- Ireland


Voyant le douanier un peu perplexe, je lui  ai expliqué un peu mon voyage. Ses collègues ont commencé à tendre l'oreille et sa deuxième question fût de savoir quel était le travail qui me permettait de voyager comme ça, je lui ai répondu: le même que toi, on a tous rigolé un peu et je suis parti vers le tunnel sous la manche.

Le tunnel sous la manche se traverse à l'intérieur d'un train pour véhicule. Le train semble tout droit sorti d'un film de science fiction un peu glauque. C'est impressionnant.















J'ai fais la connaissance de quelques autres motards dans le tunnel qui ont partagé avec moi des biscuits Anglais au beurre et raisins secs, délicieux.






À ma sortie du tunnel j'ai mis le cap sur Canterbury, une petite ville de la campagne Anglaise. Le retour à la conduit à gauche se fit sans trop de difficulté. C'est simple il faut que j'y pense tout le temps, faut juste pas que j'arrête de me le répéter. Je suis arrivé assez tôt mais sans savoir ou étais l'auberge de jeunesse que je voulais utiliser. Après avoir demandé à quelques locaux j'ai fini par trouver le centre d'information touristique et ils ont pu m'indiquer où étais mon auberge. J'ai trouvé et me suis installé. Il me restait ensuite assez de temps pour aller visiter la vieille ville et la cathédrale.
























Mon auberge de jeunesse était une vieille maison Anglaise qui ressemblait drôlement aux maisons du quartier où j'ai grandi, Notre-Dame-de-Grâce, un quartier Anglophone de Montréal. La ressemblance de cette ville anglaise avec ma ville m'a fait réaliser à quel point je viens d'une colonie Anglaise. L'identité Québécoise en est véritablement une de métissage. 

Le lendemain je partais pour Londres, la mégalopole. J'ai eu l'impression de tourner en rond pendant une heure avant d'arriver dans le centre de la ville, face à face avec le palais de Buckingham où, comble du hasard, le fameux changement de gardes se tenait lieu. J'ai continué mon chemin, toujours avec l'impression de tourner en rond pour enfin trouver mon auberge de jeunesse. Idéalement situé proche de Hyde Park. Londres est probablement la ville la plus impressionnante que j'ai visité. C'est magnifiques, du moins la partie centrale et la ville est en une perpétuelle effervescence pas très reposante. Dès mon arrivée je savais que les trois jours que j'allais y passer allait être pas très reposant. J'ai beaucoup marché, beaucoup, beaucoup marché et mon pied pas très bien guéri me faisait souffrir. Voici en rafale quelques photos de cette ville hors du commun où l'on se sent vraiment à l'épicentre du monde.


























Lorsque je suis arrivé devant ce pub, j'ai tout de sutie reconnu le lieu où s'étaient donné rendez-vous Watson et Sherlock Holmes dans la série la plus récente de la BBC (sur Netflix).





Dans l'immeuble tout vitré j'ai reconnu un autre endroit où fût tourné une scène d'une autre série Britannique, Luther.








Cet immeuble moderne a une architecture certe osée, probablement un peu raté aussi. Je parle du truc qui ressemble à un gros système de ventilation en arrière.





Ici vous voyez le monument qui marque la ligne de Greenwich, la ligne qui marque le premier fuseau horaire.





La ligne et moi.






J'ai quitté Londre pour me rendre à Worcester, le lieu d'origine de la fameuse sauce Worcestershire. Le truc pour pouvoir prononcer le nom de la sauce est de décomposer le mot; Worcester, le nom de la ville et shire, anglais pour conté. On dit donc Worcester-shire. Facile!

En chemin vers Worcester j'avais planifié une route qui me faisait passer par les Cottswold, une région de la campagne anglaise fameuse pour ces village pittoresque. Le lieu en entier est tout à fait charmant et un des plus beaux qu'il m'a été donné de visiter dans mon tour de l'Europe. Le faire à moto était bien sûr l'idéal. Ce fût une autre journée parfaite qui justifiait tous les efforts et les embûches surmontées.











Je suis aussi passé par la ville d'Oxford, ville de la célèbre université du meme nom où travaille mon professeur favori, Richard Dawkins.













À mon arrivée à Worcester j'ai peiné un peu pour trouver ma chambre que j'avais réservé dans une maison d'hôte sur une ferme. Cette chambre était la seule chambre abordable que j'avais réussi a trouver dans une rayon de 100 km, le logement est très cher en Angleterre. La chambre était parfaite, dans une petite maison de ferme dans la campagne Anglaise. Après une nuit où j'ai pu dormir comme une bûche je me suis levé pour prendre le petit déjeuner avec une famille anglaise qui était de passage pendant leur vacance. C'était charmant. 


La cathédrale de Worcester.





J'ai repris la route vers la côte oust, à travers le pays de Galle. Cette route je l,avais planifié avec le guide Michelin qui indique en vert les routes scéniques. Oh que je ne fêut point déçu et encore une fois agréablement surprise de cosntater à quel point le Royaume-Uni est définitivement un des plus beaux pays d'Europe, du moins par où je suis passé. J'ai silloné la champagne anglaise verdoyante sur des routes au bitume parfait. Encore une fois sans pluie, un autre journée de Bonheur. Ma seule angoisse, comment immortilser en photo? Du mieux que je peux, mais encore là le résultat ne rend pas justice.













Pour la nuit je me suis arrêté au sud de la ville de Carmarthen dans une auberge de jeunesse sympathique et délabré entretenu par un sympathique couple de hippies. Le vieux tapis défraîchi de l'endroit offrait un charme Anglais pittoresque à l'indécrottable optimiste que je suis. Après m'être installé je suis reparti vers le sud pour visiter la plage et un les ruines d'un vieux château qui trône sur une ptit mont. Sous un soleil radieu, j'ai pu m'imprégner de la quietude de l'endroit et clore une journée de rêve au pays de Galle.


Après une nuit un peu gâché par un un groupe d'Indien qui est arrivé tard dans la nuit, je me suis levé tout de mêm regaillardi et prêt pour affronter ma dernière journée vers fishguard, lieu de depart de mon ferry pour un retour en Irlande, dernière étape de mon périple.


En pregnant les voies rapides je suis arrive assez rapidement et bien en avance à Fishguard pour attraper mon ferry. Dans la lgine d'attente j'ai fait la connaissance d'u ngroupe d'Allemand qui partait faire une petite virée en Irlande. Comme toujours nous avons fraternise.





Cet Allemand ne voyage pas sans réserve de cidre.





J'ai passé une bonne partie de la traverse à discuter avec mes nouveaux amis Allemands qui m'ont gentiment invité à partager leur cidre et leur tabac à sniffer. Oui vous avez bien entendu, ils sniffent du tabac, Le tabac se fume, se mâche et se apprement le tabac se sniffe aussi, on dit prisé. C'est un peu  dégueulasse et tout le long on avait une espèce de morve brune qui nous coulait du nez. On s'essuit de la main et ensuite on essui la main sur notre linge, mais comme c'est du linge de moto c'est pas grave.





Dès mon arrivé à Fishguard, j'ai filé vers le nord après avoir chaudement dit au revoir à mes amis. Ma destination pour cette journée, une petite auberge de jeunesse sur le bord de la mer sur la route vers Dublin. Il faisait bon de retrouver la quiétude de l'Irlande. J'ai trouvé mon auberge, une sympathique petite maison en bordure de mer, presque vide, à l'exception de deux charmantes allemandes qui m'ont invité à souper avec eux. Un autre comparse de je ne me souviens plus où c'est aussi joint à notre groupe et après une visite à la plage nous avons terminé la journée en partageant un bon repas dans la petite maison que nous occupions comme si elle nous appartenait.


En chemin quelque part en Irlande.





Une bonne nuit de sommeil dans le corps j'ai repris la route vers Dublin. C'est toujours une bonne idée de faire le plein d'énergie avant d'arriver dans une grande ville car la route et souvent un peu pénible. Le GPS se révèle souvent bien peu efficace dans les villes, le chemin le plus directe est rarement le plus court. J'i tout de meme fioni par trouver ma destination, une grande auberge de jeunesse. Après m'être installé en vitesse je me suis dépêché d'attraper un petit tour guide de la ville. Disons qu'après avoir visité tant de grandes villes Européennes, la petite ville de Dublin était bien peu impressionantee en terme d'Architecture. Il y avait bien ici et là de beaux bâtiments, mais on ne trouve point à Dublin la grande richesse des autres nations Européennes. Qu'à cela ne tienne, l'histoire de la ville et de la nation qui s'y rattache était fascinante et le vieux quartiers des pubs vaut le détour.


Dès le lendemain je reprenais la route, cette fois-ci par l'autoroute, mon objectif était de passer de la côte Est à la côte Ouest pour amorcer le dernier trajet de mon périple, le Atlantic way, cette route qui longe la côte oust de l'Irlande. LA journée fût pluvieuse et très très pénible, j'étais détrempé complétement et ma resilience fût mise à rude épreuve. Ce fût donc avec grand Bonheur que je me suis installé dans mon auberge de jeunesse imaculée et comfortable de Galway. 


La journée du lendemain j'ai amorcé ma descente de la côte ouest sur la route du Atlantic Way. La route me faisait passé de beaux paysages de bords de mers, des ruines de châteaux et de charmants petits village.








En chemin je me suis arête pour une attraction touristique majeure d'Irlande, The Cliffs of Moher, les falaises de Moher.










J'ai continué ma route sur le Atlantic Way.








 J'ai pris une énième ferry pour raccourcir le trajet et j'ai atteint en milieu d'après-midi ma destination pour la journnée, Killarney, ma dernière étape avant de boucler la boucle de ce long périple. J'ai visité un peu, mangé un bon ragout dans un pub, accompagné d'une bonne Guiness (même si je n'apprécie pas particluièrement, mais en bon touriste...) et je me suis couché tôt pour attaquer le lendemain le fameux Ring of Kerry, une route logneant la mer sur la peninsule de Kerry, un must en Irlande pour tout motard.


Bien reposé j'ai amorcé ma dernière journée de moto du voyage. Le climat à coopéré pour me donner une autre journée parfaite et j'ai ainsi pu clore l'aventures en beauté. La paysage était a couper le souffle et j'ai pu cosntater que la réputation du ring of Kerry n'était pas surfaite. Cette journée fût une des plus belles de tout mon périple.




















J'ai trouvé cette petite alcôve qui me semblait un coin de plage des caraïbes.




Une fois ma tournée de la peninsula completé j'ai braqué ma moto vers Kinsale, où tout a commence et où tout se terminerait. Pour y arriver j'ai pris un raccourci qui m'a mené profondément en champagne Irlandaise, c'était de toute beauté et tranquille. Les routes, étroites, défoncées, parfois de gravier, sillonaient dans tous les sens et je ne m'y serais jamais retrouvé sans mon GPS.


Le retour à Kinsale fût un moment de grande émotion, pour la première fois de mon périple j'arrivais en terrain connu. J'ai retrouvé mon chemin sans GPS et j'ai trouvé mon auberge de jeunesse où je me suis installé rapidement avant de contacter Martin, celui de qui m'avait aide à acheter la moto et qui allait m'aider à la vendre. Martin étant occupé, c'était avec son assistan que j'ai discuté et nous avons fixé un rendez-vous pour que je retourne la moto. J'ai roulé vers chez Martin sous ciel rose d'un soleil couchant dans la campagne Irlandaise, c'était magnifique et ça amplifiait les emotions d'un autre périple qui se termine. J'ai retourné ma moto que devait venir visiter une fille, mon acheteur potential, dans les prochains jours. J'ai dit au revoir à ma fidèle monture et l'assistant de Martin m'a gentiment raccompagné en voiture jusqu'à mon aunberge.


De Kinsale je suis parti le lendemain vers Cork, de nouveaux amis rencontrés à l'auberge de jeunesse m'ont offert de m'y transporter en voiture, j'ai accepté. Cette journée là il pleuvait, j'ai visité rapidement la petite ville de Cork. JE me suis couché tôt car mon avion partait très tôt le lendemain.


De Cork je suis allé à Amsterdam où je devais prendre ,ma connexion pour Montréal. Puisque j'avais une escale de quelques heures, j'en ai profité pour visiter Amsterdam rapido presto.





Le retour à Montréal fût comme toujours un retour chargé d'émotion, après tout ce temps seul à l'étranger il fait toujours chaud au Coeur de revenir chez soi.


Merci à tous ceux qui m'ont lu et qui m'ont laissé des commentaires, ça fait toujours du bien de vous savoir avec moi.